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Chaque année le Salon du Vin au Féminin choisi une thématique pour une conférence .
Pour cette 21e édition, c’est « la vigne en héritage » qui va tenir en haleine le public… Surtout que le sujet sera abordé par deux viticultrices aux caractères aussi trempés que leur vin mais tout aussi subtils : Claire Reynes du Domaine les Cadinières et Françoise Casaubieihl et son Jurançon made in Domaine Guirardel .
Zoom sur ces deux parcours...........
Kathleen Meneghini : La vigne vous êtes donc tombée dedans lorsque vous étiez petite, cela remonte à combien de générations dans votre
famille ?
Claire Reynes : Je suis la troisième génération à exercer ce métier dans
ma famille.
Françoise Casaubieihl : Le domaine est dans la famille de ma maman
depuis 400 ans
K.M : Qui vous a initié à l’amour du vin et au travail de la vigne ?
C.R : C’est mon père, Jacques Reynes qui m’a transmis la passion de
la vinification et surtout sa philosophie de travail.
F.C : Tout au long de mon enfance, nous venions tous les week-ends sur
le domaine, et participions à toutes les vendanges. J’ai donc appris à aimer l’aspect festif de la vie du domaine. L’amour du vin est venu tout naturellement, car dans notre tradition
gastronomique du sud-ouest, tous les évènements se fêtent à table avec de bonnes bouteilles.
Par la suite, avec mon mari, nous passions le plus clair de nos vacances à visiter des vignobles et à déguster de nouveaux vins en compagnie des vignerons.
K.M : Est-ce qu’il était naturel pour vous de reprendre le flambeau ou
avez-vous songé, un moment, à prendre une autre voie ?
C.R : J’ai fait un cursus dans l’enseignement (BAC+5) avant de reprendre
l’exploitation. J’ai repris la propriété subitement suite au décès de mon père en 2005 et je n’ai pas hésité à poursuivre le travail dans la continuité de ce qui avait été déjà réalisé.
F.C : En fait j’ai même eu une 1ère vie: j’ai une formation initiale d’ingénieur Télécom qui m’a amenée à travailler pendant 15 ans
dans la « Silicon Valley » française, à savoir la région Grenobloise. Ce n’est que
lorsque mon père est arrivé à l’âge de la retraite qu’avec mon mari nous avons sorti la tête du guidon et avons envisagé la reprise du Domaine.
C’est une décision difficile à prendre, car il s’agit d’un changement de vie complet et qui implique toute la famille au sens large.
K.M : N’est-il pas trop difficile d’être femme et viticultrice ou au contraire
vous avez l’impression d’apporter un petit « plus » à ce métier ?
C.R : Le monde viticole est un « monde d’hommes » et il faut se faire une place. En tant que femmes, nous devons faire preuves
de nos compétences et prouver que nous pouvons gérer les responsabilités
sur notre exploitation. Depuis plusieurs années, je partage ma passion et mon travail avec mon compagnon Stéphane Fauquier et les tâches sont moins lourdes qu’auparavant. Le fait d’avoir été
immergée dans ce monde d’hommes rapidement m’a poussé à être très compétente techniquement dans tous les tâches de l’exploitation et de faire le travail parfaitement. Ce milieu ne nous
permet pas de faire la moindre erreur. De plus, le fait d’être une femme apporte de nombreux avantages tels que la finesse dans l’élaboration du vin, dans le contact avec les clients et également
dans le milieu des affaires. Enfin, je pense que nous sommes beaucoup plus obstinées que les hommes, car le respect est plus difficile à obtenir.
F.C : De nos jours, on ne devrait plus se poser ce genre de questions.
Les femmes ont tout à fait leur place dans ce beau métier et vous pouvez constater qu’il y en a de plus en plus dans tous les vignobles français. En Jurançon nous représentons plus de 10% des
vignerons indépendants ce qui n’est finalement pas si mal dans un contexte agricole très attaché à ses traditions. C’est comme dans la nature, la diversité n’a que du bon, et la présence féminine
dans notre
métier l’enrichit.
K.M : Si vous deviez qualifier votre vin en un mot, lequel serait-il ?
C.R : Ca serait plutôt 2 mots : raffiné et subtil
F.C : Je suis très bavarde et un seul mot va être court. Essayons quand même: émoustillant ?
Portrait d’une viticultrice passionnée :
Françoise FEUILLAT-JUILLOT
MONTAGNY 1er Cru, BOURGOGNE ALIGOTE, BOURGOGNE-PINOT NOIR
Petite de fille de Louis, courtier en vins ; fille de Michel, viticulteur à Mercurey, elle a vécu toutes les étapes de l’élaboration du vin : du
travail de la vigne aux caves.
Après un BTS de Commerce International sur Paris, elle revient en Bourgogne dans les vignes dont elle ne peut se passer.
Elle collabore 4 ans avec son père, puis s’associe en 1989 avec Maurice BERTRAND, viticulteur à MONTAGNY (Sud de la Côte Chalonnaise). En 2002, au décès
de son associé elle décide de poursuivre l’aventure, qui a déjà mené le domaine de 8 à 14 hectares et de 5 000 à 60 000 bouteilles.
Propriétaire du domaine FEUILLAT-JUILLOT, elle produit des vins de PASSION, d’EMOTION et
d’ELEGANCE.
Elle se décrit comme un Artisan du vin, valorisant les différents terroirs de MONTAGNY. Elle produit 13 premiers crus différents qui allient finesse
et complexité.
Riche de son Savoir Faire, elle s’emploie à le Faire Savoir, vendant 40% en France et 60% à l’export. Membre de « Femmes et Vins de Bourgogne
», elle a à cœur de défendre la Qualité tant au niveau du travail des vignes que de la vinification.
Envie d'en savoir plus ? Rendez-vous les 9 et 10 février prochains, au Touquet, pour le "Salon du vin au féminin". A la clef, des dégustations et des rencontres exceptionnelles, vous pourrez
aussi poser toutes les questions que vous souhaitez à Françoise FEUILLAT-JUILLOT qui se fera un plaisir de vous répondre !
Un dernier portrait de viticultrice vous sera proposé prochainement, ainsi qu’un quizz….à suivre
Programme : Samedi et Dimanche (entrée 5€, Palais des Congrès Le Touquet-Paris-Plage). www.clubduvinaufeminin.com
Brigitte RULLIER-LOUSSERT
Château DALEM - Château de LA HUSTE - Château LA LONGUA
Appellation : AOC Fronsac
Région : Bordelais
Superficie :15 hectares
Production : 35 hectolitres par hect / 50 000 bouteilles - 90% Merlot et 10% Cabernet Franc
C'est un domaine qui existe depuis 1610, un château qui se dresse face à Pomerol et aux coteaux de Saint Emilion. Il est transmis en 1955 à Michel RULLIER. Après une formation en langues étrangères Brigitte RULLIER rejoint son père ; après 15 ans de collaboration, elle reprend seule le domaine en 2002.
Elle s’est attachée à faire une sélection parcellaire affinée. En quête d’innovation elle oriente l’exploitation vers le développement durable. Elle déploie avec son équipe des efforts qualitatifs constants, qui ne laissent pas de place au hasard.
Les femmes viticultrices n’ont pas de qualités particulières, elles produisent également des vins puissants, élégants, fins, fruités et profonds. Elle a compris qu’en dehors d’un savoir faire qui doit mener à l’excellence, il faut le faire savoir.
Elle fait partie du très sélect Cercle des vins de la Rive Droite. Le Cercle réunit les 100 meilleurs châteaux de la Rive Droite, permettant d’augmenter la notoriété en France et à l’international. Reconnue par ses pairs, elle voyage beaucoup à l’international pour faire connaître ses vins. Wine Spectator et Robert Parker en témoignent largement.
Ce qui la qualifie et l’anime: Passion, Exigence, Rigueur.
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